Du château de la Roche Goyon (Fort La Latte) au château des Matignon (Château de Thorigny)
Château de Thorigny, également connu sous le nom de Château des Matignon, occupe une place particulière dans l'histoire de la Famille Goyon Matignon. c'est à Thorigny (actuellement Torigni), petite village normand qui se situe le château des Matignon, dans le département de la Manche. Bien que les remparts médiévaux de la ville aient disparu, quelques vestiges et une histoire riche demeurent pour nous rappeler son passé.
C'est au sein de ce château que les descendants d'Étienne III Goyon, le bâtisseur du château de la Roche Goyon, ont élu domicile en quittant la Bretagne pour la Normandie.
Fondée à l'époque gallo-romaine par Taurinus, Thorigny a connu une évolution étymologique fascinante, passant de "Tauriniacum" à "Turres igneae," ce qui a donné naissance à son blason représentant deux tours crachant le feu.
L'histoire du château est étroitement liée à la famille de Matignon, qui a érigé une aile au 16e siècle, plus tard restaurée après les dévastations causées par les bombardements de juin 1944. Ce château a abrité les oeuvres de la famille Matignon, un musée, des tapisseries d'Aubusson du 17e siècle, des meubles régionaux du 19e siècle, ainsi que des œuvres du sculpteur local Arthur Le Duc.
En 1421, l'héritière du domaine, Marguerite de Mauny, scelle son destin en épousant Jean Goyon de Matignon, originaire de Bretagne. Cette union marque le début de la présence des Goyon Matignon en Normandie, et plus précisément dans le château de Thorigny. Après la reconquête française en 1450, le fief devient solidement ancré dans les possessions de Jean Goyon, qui devient également grand écuyer de France. Son fils, Bertrand IV, voit ses services récompensés par l'érection de Thorigny en baronnie. Cependant, c'est grâce aux efforts de Jacques II que Thorigny accède au statut de comté. À ce dernier revient le mérite d'avoir supervisé la majorité des constructions qui ont transformé son château en une des demeures les plus prestigieuses de la Manche, un héritage qui perdurera jusqu'à la Révolution.
Le château de style Louis XIII, construit au 16e, 17e et 18e siècles, a connu diverses transformations au fil du temps. Sous le règne de Henri IV, une grande partie des remparts médiévaux a été démolie, laissant place à un château plus moderne conçu par le maréchal de Matignon, Jacques II.
Au 18e siècle, le château a été embelli par Jacques III de Matignon. Cependant, au cours des siècles suivants, il a subi diverses vicissitudes, notamment la transformation en prison pendant la Révolution française. Il a également été acheté et revendu à plusieurs reprises, subissant des modifications et des démolitions.
Le nom du château est également associé à la famille Grimaldi, grâce au mariage de Jacques-Francois-Léonor IV de Goyon de Matignon avec Louise-Hippolyte Grimaldi, princesse héritière de Monaco. En 1731, Jacques-Francois-Léonor IV est devenu Jacques Ier, prince de Monaco, établissant un lien durable entre les Matignon et les Grimaldi, avec les princes de Monaco portant depuis le titre honorifique de barons de Thorigny.
L'ancienne entrée du château est située rue Robert du Mont face à l'église St Laurent :
De part et d'autre de cette entrée majestueuse, deux pavillons carrés massifs au toit "à l'impériale" se dressent en sentinelles. Même si cette entrée a été transformée en une élégante maison d'habitation, on peut encore discerner au centre la porte cochère, jadis empruntée par carrosses et cavaliers, flanquée de chaque côté par des portes destinées aux piétons.
Le fronton qui surmonte cette entrée est orné de deux fiers lions qui supportent fièrement le blason des Matignon, bien que ce dernier ait été martelé lors de la Révolution en 1789. L'aspect imposant de cette entrée rappelle incontestablement la grandeur et la majesté du château lui-même.
Cependant, l'histoire de cette entrée est marquée par des événements tumultueux. En décembre 1793, dans le contexte de la Révolution française, les biens des Grimaldi de Monaco sont confisqués, et le château est transformé en prison, une période sombre qui perdurera jusqu'en janvier 1795.
En mars 1805, le château est mis aux enchères et adjugé au général Santerre. Malheureusement pour lui, il ne parvient pas à réunir la somme requise pour acquérir cette demeure emblématique. Le château est donc remis en vente, et il est finalement acheté par un mandataire agissant au nom des deux frères Matignon. Ce dernier obtient le marché et entreprend une série de transformations radicales. Les futaies sont coupées, la serre de l'Orangerie est abattue, les cascades sont détruites, marquant ainsi la fin d'une époque fastueuse.
En 1817, le maire de l'époque, Monsieur le Chartier de la Varignière, prend une décision cruciale : il persuade le conseil municipal de racheter la seule aile du château qui subsiste encore, dans le but de la convertir en mairie. Vers 1840, la municipalité fait ériger le pavillon est pour rétablir l'équilibre architectural qui avait été perturbé par les démolitions successives. Ce pavillon contribue aujourd'hui à préserver l'harmonie et l'histoire de ce remarquable édifice.
Les bombardements de juin 1944 ont gravement endommagé le château, ne laissant que les quatre murs. C'est lors de ces bombardements que la plus ancienne représentation du château de la Roche Goyon disparue.
Il y avait dans le château, une galerie avec un ensemble de 7 grandes tapisseries tirées de l'ÉNEÏDE, dont 4 d'entres elles étaient dans la chambre à coucher de Jacques IV de Matignon en 1751. Ces 7 tapisseries arriveront au château des Matignon en 1734.
En bas de ces 7 tapisseries se trouvaient sur les plinthes en bois, des représentations des châteaux, fiefs, manoirs ayant appartenus à la famille Goyon Matignon à travers les siècles dont celle sur le château de la Roche Goyon. On peut voir ces plinthes avec ses représentations sur cette carte postale de la galerie du musée de l'époque.
Seul la tapisserie de "l'arrivée d'Énée à Carthage" fut sauvée, étant en restauration lors des bombardements de Juin 1944.
Nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude envers la mairie de Thorigny pour avoir généreusement accepté de nous accueillir et de nous avoir permis de découvrir la magnifique tapisserie lors de notre récente visite.
Depuis lors, les efforts des différentes municipalités se sont concentrés sur la restauration du château. En 2004, la pendule du château, arrêtée à l'heure du bombardement de 1944, a été remise en place pour commémorer le 60e anniversaire du débarquement. Aujourd'hui, le château abrite les services municipaux, des salles de conférence, des salles de réception et accueille régulièrement des expositions temporaires.
Classé Monument Historique en 1840, le château des Matignon est un trésor de Thorigny, rappelant son passé médiéval et son rôle dans l'histoire de la région. Ses jardins, ses étangs, et son architecture fascinante offrent un aperçu captivant de son héritage historique et artistique.
La chapelle du château des Matignon, l'église Saint Laurent :
L'église de Saint-Laurent, autrefois connue sous le nom de chapelle des Mausolées en raison de son rattachement avec le château des Matignon, est un joyau chargé d'histoire étroitement liée aux seigneurs de Thorigny. Son histoire remonte au XIe siècle, lorsque Robert le Magnifique, le père de Guillaume le Conquérant, la consacre comme une chapelle baptismale. À cette époque, il la place sous le patronage des religieux de l'abbaye de Cerisy-la-Forêt, qu'il avait fondée en 1032.
Au XIIe siècle, une nef est ajoutée à l'église, enrichissant son architecture d'une nouvelle dimension. Toutefois, l'événement marquant survient en 1400, lorsque Hervé de Mauny, baron de Thorigny, entreprend la construction d'une chapelle avec un caveau sépulcral adossé à l'église. Malgré ces évolutions architecturales, le patronage de Saint-Laurent perdure.
L'année 1575 marque un tournant important lorsque le maréchal Jacques II de Matignon, devenu seigneur de Cerisy, échange les patronages de Saint-Amand et de Saint-Laurent contre celui de Brectouville, mettant ainsi fin au patronage de Saint-Laurent.
Entre 1597 et 1601, Françoise de Daillon du Lude, épouse de Jacques II de Matignon, apporte des transformations majeures à la chapelle. Elle rebaptise cette première chapelle en tant que Saint-Pierre, également connue sous le nom de chapelle du Château. De plus, elle supervise la reconstruction de la voûte du chœur de l'église, fait creuser un caveau funéraire pour y déposer le corps de son mari, et créer ainsi qui s'appellera la chapelle Notre-Dame.
Le Tombeau de maréchal Jacques II en la chapelle des mausolées
Gravure extraite de Histoire du maréchal de Matignon de Jacques de Caillères
©collection du château de la Roche Goyon
Nous ne connaissons actuellement que cette représentation du tombeau sur cette gravure de René Lochon publiée en 1661, dans Histoire du maréchal de Matignon de Jacques de Caillières.
La statue du monument funéraire d'Henri de Matignon
Statue du tombeau funéraire, qui se trouvait dans la chapelle des Mausolées, de Henri de Matignon (1633-1682) fils aîné de Françoise de Matignon et Anne de Malon, exposé au musée des beaux arts de Saint Lô.
Attribué à l'école de Nicolas Coustou (1658- 1733)
En 1864, la statue a été donnée à la ville par M. Dupont-Cotelle, qui l'avait acquise provenant de la chapelle funéraire des Matignon à Torigny, pour la somme de 400 francs. Il est intéressant de noter que la face de la statue a été mutilée lors des événements de 1793, lorsque de grandes forces armées ont traversé Torigny pendant le siège de Granville.
En 1905, cette œuvre a été classée au titre des monuments historiques par décret du 10 juin, en reconnaissance de son importance historique et artistique. En 1956, après avoir été conservée pendant de nombreuses années à l'Hôtel de Ville, la statue a été transférée au musée de l'ancien Hôtel-Dieu au moment de son ouverture.
Ces informations proviennent du Fonds Debuisson en 1992, de la Base Palissy du ministère de la Culture en 2003, et d'une communication écrite de Mme Clarysse de la mairie de Vire le 12 août 2003. L'identifiant de cette œuvre est le numéro 3769. La statue de Henri de Matignon est ainsi un témoignage précieux de l'histoire et de l'art de son époque, désormais préservé en tant que monument historique aux musée des beaux art de St Lô.
Cette partie, la chapelle Notre Dame, prendra le nom de Chapelle des Mausolées, renfermait une imposante collection de tombeaux en marbre blanc érigés en hommage à d'éminents membres de la famille Matignon. Parmi les personnalités commémorées se trouvaient Jacques II de Matignon, maréchal de France, Odet de Matignon, amiral, Charles de Matignon, lieutenant-général, Éléonore d'Orléans, l'épouse de Charles de Matignon, ainsi que Léonor Ier de Matignon, évêque et comte de Lisieux, et bien d'autres encore.
Ces tombeaux en marbre blanc, témoignant de la gloire passée de la famille Matignon, constituaient des œuvres d'art exceptionnelles. Cependant, en Novembre 1793, durant la Révolution française, lors du passage de l'armée républicaine commandée par les généraux Sépher et Tilly venus combattre les Vendéens menaçant Granville, ces précieux marbres furent impitoyablement détruits, mettant ainsi fin à leur existence et effaçant une part significative de l'histoire et du patrimoine de cette église et leurs fragments éparpillés.
Il ne subsiste aujourd'hui qu'un fragment du tombeau du maréchal de Matignon exposé au Louvre, représentant Victoire et captifs nu sur un fond de trophées d'armes.
Durant cette tragédie, le monument funéraire de Henri de Matignon fut le seul à échapper à la destruction totale. Seule une partie de son visage fut malheureusement martelée.
Le Fragment de Victoire et captifs nu sur un fond de trophées d'armes
©2019 musée du Louvre, Thierry Ollivier
Ce bas relief en marbre du tombeau du maréchal de Matignon se trouvait avant 1900, à Thorigny, dans une institution de jeunes filles, puis "vendu à un amateur, ou brocanteur de Paris". Don Georges Wildenstein (1892-1963), 1907 (comité du 21 mars 1907, arrêté du 28 avril 1907) et fut acquis au musée du Louvre en 1907.
Au XIXe siècle, une campagne de rénovation est entreprise pour restaurer la gloire passée de l'église Saint-Laurent. En 1893, les deux chapelles sont démolies puis reconstruites, portant désormais les noms de chapelle du Sacré-Cœur et de chapelle de la Sainte-Vierge. Les voûtes sont soigneusement restaurées, et une nouvelle sacristie est aménagée. Paradoxalement, c'est à cette époque que l'église Saint-Laurent perd son clocher, marquant un tournant dans son apparence architecturale.
En 2011, un événement remarquable éclaire davantage l'histoire du mausolée en marbre : la tête de Françoise d'Aillon du Lude, un vestige précieux, surgit soudainement sur le marché de l'art. Face à cette opportunité inattendue, une souscription est lancée conjointement par Jean-Luc Dufresne, conservateur émérite du musée des Beaux-Arts de Saint-Lô, et l'association Les Amis des musées de Saint-Lô. Cependant, malgré leurs efforts conjugués, les fonds réunis ne suffisent pas à l'acquisition de cette pièce historique.
C'est alors qu'intervient une figure d'importance dans cette histoire : Le prince Albert de Monaco, sollicité pour sa sensibilité envers la préservation du patrimoine culturel, décide d'agir. Conscient de la valeur inestimable de cette tête de marbre et soucieux de préserver ce précieux vestige, le prince Albert rachète la tête dans son intégralité. Dans un geste noble envers la préservation de l'histoire, il choisit de mettre ce trésor en dépôt au musée de Saint-Lô.
Ainsi, grâce à la générosité et à la vision du prince Albert de Monaco, la tête de Françoise d'Aillon du Lude trouve une nouvelle demeure au musée de Saint-Lô, où elle peut être admirée et étudiée par les générations futures.
Il reste encore quelque part, chez des collectionneur privé, des fragments du tombeau du maréchal de Matignon, dont ses mains jointes et le prie dieu. (Signalés en 1900)
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Lors de notre récente visite au château des Matignon, aujourd'hui transformé en l'hôtel de ville de Thorigny, nous avons eu la chance de comtempler la tapisserie. Cette pièce est le seul élément de la collection des Matignon qui a échappée aux bombardements de 1944 et qui était exposée dans la galerie du château aux côtés avec la plus ancienne représentation de notre château.
Cette tapisserie, témoin d'un savoir-faire artisanal d'exception, reste une véritable fenêtre sur le passé de la Famille des Matignon. Elle nous a transportés dans un monde empreint de grâce et d'élégance, rappelant l'époque glorieuse des Matignon. Cette expérience a été rendue possible grâce à la générosité et à l'hospitalité chaleureuse de la mairie de Thorigny, que nous tenons à remercier du fond du cœur.
Par la suite, placé sur le présentoir de la mairie, nous avons découvert un petit magasin : "La Chronique des Matignon".
Le numéro 15 de "La chronique des Matignon" par l'association culturelle de Torigni les villes
Ce précieux magasin, que nous nous empressez d'acheter, nous plonge dans l'histoire locale de Thorigny.
Le dernier numéro, le N°15, a curieusement consacré un article à la fameuse tapisserie que nous avions eu la chance d'admirer de nos propres yeux quelques instants plutôt. Comme le dit si bien l'adage, "Tout est lié".
Cette visite restera gravée dans nos mémoires comme une expérience inoubliable, et nous sommes reconnaissants d'avoir eu l'opportunité de la partager avec vous aujourd'hui à travers cette article sur le château des Matignon.
Nous n'avons pas eu la même chance aux musée des beaux art de saint Lô, la galerie des Matignon étant actuellement en travaux, nous n'avons donc pu admirer les portraits de la famille Matignon, nous reviendrons donc lorsqu'elle sera de nouveau accessible.
Sources :
Livre "La normandie des princes de Monaco, du maréchal de Matignon au prince Albert II", musée des beaux arts de St Lô, 2011
° "La chronique des Matignon" N°15 de l'association culturelle de Torigni les villes
° Livre le "Fort La Latte", éditions Ouest France, Isabelle Joüon Des Longrais
° Livre de "Du rocher de La Latte au rocher de Monaco, LES GOUYON MATIGNON, huit siècles d'histoire, leurs juveigneurs, leurs alliances et leurs demeures", aux éditions régionales de l'Ouest, 2007
° Livre le château de la Roche Goyon dit Fort La Latte, imprimerie de la manutention Mayenne, 1973, SEKIJÔ NO SHI (Le maître du lieu, pseudonyme de Frédéric Joüon Des Longrais)
Les vues sur le château de Thorigny
Les entités, lieux et personnages historiques mentionnés dans ce texte sur le Château de Thorigny et la famille Goyon Matignon sont :
1. Château de Thorigny / Château des Matignon: Situé à Thorigny (Torigni), dans le département de la Manche en Normandie.
2. Famille Goyon Matignon : Famille ayant résidé au Château de Thorigny.
3. Étienne III Goyon : Bâtisseur du château de la Roche Goyon, ancêtre de la famille Goyon Matignon.
4. Thorigny (Torigni): Village normand où se situe le château des Matignon.
5. Taurinus: Fondateur de Thorigny à l'époque gallo-romaine.
6. Marguerite de Mauny: Héritière du domaine de Thorigny, ayant épousé Jean Goyon de Matignon.
7. Jean Goyon de Matignon: Originaire de Bretagne, grand écuyer de France, et mari de Marguerite de Mauny.
8. Bertrand IV: Fils de Jean Goyon, baron de Thorigny.
9. Jacques II de Matignon: Comte de Thorigny, ayant supervisé la majorité des constructions du château.
10. Jacques III de Matignon: Personnalité du 18e siècle ayant embelli le château.
11. Louise-Hippolyte Grimaldi: Princesse héritière de Monaco, épouse de Jacques-Francois-Léonor IV de Goyon de Matignon.
12. Jacques-Francois-Léonor IV de Goyon de Matignon / Jacques Ier de Monaco : Prince de Monaco, mari de Louise-Hippolyte Grimaldi.
13. Famille Grimaldi: Famille princière de Monaco.
14. Général Santerre: Personnage ayant tenté d'acheter le château lors d'une vente aux enchères.
15. Monsieur le Chartier de la Varignière: Maire de Thorigny au 19e siècle.
16. Arthur Le Duc: Sculpteur local.
17. Françoise de Daillon du Lude : Épouse de Jacques II de Matignon.
18. Prince Albert de Monaco : Personnalité contemporaine ayant contribué à la préservation d'une œuvre d'art liée à la famille Matignon.
19. Henri de Matignon : Personnalité historique dont une statue se trouve au musée des Beaux-Arts de Saint-Lô.
20. Jacques de Caillières : Auteur de "Histoire du maréchal de Matignon".
21. Nicolas Coustou : Sculpteur potentiellement lié à la statue d'Henri de Matignon.
22. Musée des Beaux-Arts de Saint-Lô : Musée où se trouve la statue d'Henri de Matignon.
23. René Lochon : Graveur de la représentation du tombeau de Jacques II de Matignon.
24. Musée du Louvre : Institution possédant un fragment du tombeau du maréchal de Matignon.
25. Association culturelle de Torigni les villes : Éditeur de "La chronique des Matignon".
26. Église Saint-Laurent de Thorigny : Ancienne chapelle des Mausolées, liée à la famille Matignon.
27. Robert le Magnifique : Père de Guillaume le Conquérant, lié à l'histoire de l'église Saint-Laurent.
28. Abbaye de Cerisy-la-Forêt : Institution religieuse ayant eu un patronage sur l'église Saint-Laurent.
Ce texte décrit en détail l'histoire du Château des Matignon, y compris son architecture, son évolution historique, et son lien avec des personnages et événements significatifs.
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